2010 - Lumières
Une porte, une chaise
« Le principe de la lumière, écrivait Hegel, est l’opposé de la matière pesante (…) on ne peut nier qu’elle ne soit absolument légère et non résistante, purement et relative à elle-même. » (Hegel, Esthétique op.cit., p.65)
Ces objets sont des objets industrialisés, des objets trouvés dans la rue parce qu’ils interpellaient mon regard, tout semble pouvoir devenir un prétexte et un point de départ à un nouveau travail, et il rappelle une fois encore l’infinitude de ce processus créateur.
Le verre cuit au four, avec les empreintes du plâtre, prend différentes textures.
La lumière réagit différemment devant les deux surfaces distinctes. Ces textures se déplacent, la présence d’un jeu entre un mouvement et la transparence permet à la lumière de commencer son dialogue. En ajoutant le bois, ses veines créent un autre mouvement représentant le temps d’un arbre, la matière transformée parle donc au-delà de l’objet même.
Ces deux mouvements commencent un jeu dialectique entre le bois chaud, le verre froid, entre la lumière, la transparence en opposition à l’opacité.
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